Des experts de deux universités s’intéressent à l’utilisation dans l’espace de mousse de dioxyde de titane imprimée en 3D.
Avec entre autres applications potentielles les cellules solaires, les batteries et les radiations à haut rendement, la NASA a chargé en 2017 une équipe de chercheurs d’étudier l’utilisation et le comportement de la mousse de dioxyde de titane dans l’espace.
Des experts de l’Université américaine de West Virginia et de l’Université de Rome Tor Vergata combinent leurs travaux en science des matériaux et en physique des mousses liquides afin de tirer des conclusions sur l’utilisation de mousse de TiO2 dans l’espace.
Imprimée sur Terre, la mousse sera exposée à une orbite terrestre basse à bord de la Station spatiale internationale. L’équipe s’intéressera ensuite à la dégradation potentielle du matériau à son retour sur terre.
« Les données portant sur cette dégradation vont nous fournir un premier aperçu précieux de l’applicabilité des matériaux à base de mousse de TiO2 pour les potentielles applications spatiales identifiées. Nous pourrons ensuite aller plus loin en étudiant leurs caractéristiques d’impression dans des conditions de microgravité », explique Majid Jaridi, professeur de génie industriel et d’ingénierie des systèmes de gestion à l’Université de West Virginia.